vendredi, 26 of avril of 2024

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Le Revenu d’Existence, ques aco ?

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Aujourd’hui au vu de tout ce qui se passe dans le monde, le doute n’est plus permis : nous atteignons les limites d’un système qui nous mène à la catastrophe et qui pourtant refuse de rendre les armes.

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L’explosion des connaissances scientifiques aurait voir l’avènement d’une société mondialisée débarrassée des fléaux millénaires que sont la guerre, la famine, l’exploitation des humains par leurs semblables…

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Au lieu de cela, nous voyons que ces merveilleux Read more »


Manfred Reist, promoteur du Revenu de base en Suisse

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Cet homme a contribué pour l’un des aspect de l’Économie Distributive : Manfred Reist s’est battu dans le réseau des 3 frontières pour développer l’idée du Revenu d’Existence.

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Dans son discours sur les 400 ans de l’État social, le 29 janvier 2004, Manfred Reist argumentait l’idée du revenu de base pour tout le monde et sans condition. C’était l’introduction du « Tribunal de la pauvreté » dans le théâtre de la ville de Bâle, qu’il organisait avec le syndicat des travailleurs précaires IGA et le comité des chômeurs de Bâle AKB1. Cet événement était inspiré de la « Conférence de la pauvreté d’en bas » de Read more »


Sortir de l’expérimentation, généraliser nos alternatives

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Nous pouvons être fiers des expériences présentées dans ce journal ! Ingéniosité, courage, ténacité, réussites… Beaux témoignages de fraternité et d’humanisme dans ce monde de brutes. Notre monde n’est pas que pourri, des gens réussissent à mettre de la distance avec les règles du système économique majoritaire. Mais que faudrait-il pour que fraternité et humanisme deviennent la base de nos règles économiques ?

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Les désirs d’humanisme et de fraternité qui motivent les acteurs des expériences exposées dans ce numéro sont similaires à ceux des précurseurs des premières coopératives et mutuelles. Mais pourquoi la dynamique de l’Économie Sociale n’a-t-elle pas réussi à contrecarrer l’aggravation des inégalités, la destruction de l’environnement, l’augmentation du stress… ? Les banques coopératives Read more »


La Mutuelle Solidaire, le Prêt Solidaire

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Face à la misère agricole au milieu du XIXe siècle, un mouvement mutualiste est en Rhénanie, débouchant notamment sur le Crédit Mutuel. 150 ans après, les Alsaciens sont de retour avec un nouveau concept de mutuelle et de crédits solidaires.

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Les motivations actuelles ne sont-elles pas identiques à celles de 1947 : se serrer les coudes, se protéger de l’usure… Mais comme les institutions créées à l’époque ont Read more »


Portrait de Rudi Eichenlaub


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Comment un Allemand peut-il réagir vis-à-vis de l’Économie Distributive ? Voici le témoignage d’une personnalité très active dans l’espace transfrontalier Suisse-Allemagne-France.

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Que faites-vous de beau dans la vie ?

Dans ma vie active, j’ai d’abord travaillé comme prêtre catholique dans les Andes du Pérou, en étant particulièrement attentif à la réciprocité vis-à-vis de la culture indienne. Ensuite, j’ai vécu en Allemagne avec ma femme pendant une dizaine d’années, dans la Maison de Vie de Heitersheim dont nous sommes co-fondateurs.

À maintenant 73 ans, je vis toujours avec mon épouse, à Freiburg, une ville très agréable à vivre. Je m’intéresse et j’accompagne plein d’activités dans ma région qui pourraient servir d’alternatives, surtout au niveau Read more »


Jacques Duboin et le droit à la vie

Le banquier et industriel Jacques Duboin (1878-1976), ancien député et ministre d’Aristide Briand, avait fondé le Mouvement Français pour l’Abondance et jeté les bases d’une nouvelle économie de distribution où la monnaie n’aurait plus qu’une seule fonction : mettre l’avoir au service de l’être.

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Jacques Duboin, né le 17 septembre 1878 à Saint-Julien-en-Genevois, s’inscrit dans une longue lignée de Read more »


L’Économie de Communion : une autre destination des profits de l’entreprise

Avec la crise on a entendu de grandes incantations sur la refondation du capitalisme. Qu’en sera-t-il ? L’économie de communion, une expérience vécue par 800 entreprises dans le monde, touche à un élément central du capitalisme : la destination des profits. Il ne s’agit pas des profits d’activités parasites – spéculation ou acrobaties financières – mais de ceux dégagés par des activités produisant des biens et des services utiles.

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Si l’on sort de la condamnation simpliste de tout profit, si l’on s’interroge sur la destination de ce profit, c’est la finalité même de l’entreprise qui est en jeu, et c’est bien un renversement concret mais fondamental que vivent les chefs d’entreprise engagés dans l’économie de communion. Renversement qui va bien au-delà de la démarche habituelle de Responsabilité Sociale et Environnementale. Renversement qui affecte toutes les parties prenantes de l’entreprise : membres du personnel, clients, fournisseurs, sous-traitants… donc tout son environnement social.

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L’expérience est née d’un besoin de solidarité : ne pas laisser au bord du chemin des personnes qui manquaient du nécessaire. C’est au Brésil en 1991 que ce projet est né. La fondatrice de l’ONG New Humanity issue du mouvement des Focolari, prix Unesco 1996 de l’Éducation à la Paix et prix 1998 des Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, propose la création d’entreprises qui partageront leurs profits en 3 parts : « une part pour assurer leur développement ; une part pour former des personnes qui savent donner… ; et une autre part pour celles qui ne parviennent pas encore à trouver un emploi ou à subvenir à leurs besoins… ».

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La proposition a suscité des vocations dans le monde entier. Des entreprises qui existaient déjà ont revu leurs orientations et partagé leurs bénéfices. Elles s’insèrent dans l’économie de marché, doivent être performantes pour dégager des bénéfices, mais ceux-ci ne sont pas destinés d’abord aux détenteurs du capital, mais au partage. Partage qui va en priorité vers des personnes qui visent aussi la solidarité, la fraternité et sont aidées pour monter leur propre activité – par exemple par un micro-crédit- ou pour un besoin tel que financer la scolarité des enfants. Elles sont des partenaires, considérées comme les membres d’une même famille.

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L’adhésion d’une entreprise à l’économie de communion est concrétisée d’abord par le choix de partager des bénéfices, comme l’illustre Frédéric Dupont, paysagiste à la tête de «L’agrément du jardin », entreprise de 14 salariés de la région de Lille.

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Chaque année, il envoie un chèque qui, selon le cas, représente entre 5 et 10 % des bénéfices réalisés – 10 % en 2008 –. Il se peut qu’une année il ne donne rien, parce qu’il n’aurait pas dégagé de bénéfices et que ce don ne saurait être au détriment des salariés. Pour lui ce don est important car il donne son sens à l’entreprise.
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Sa sœur, en charge de la partie administrative, et le chef d’équipe, reconnaissent que cette finalité du partage les motive personnellement. Un paysagiste, qui était à son compte et qui appréciait l’esprit de cette entreprise avec qui il coopérait parfois, a voulu la rejoindre. Il se dit totalement en phase avec l’ouverture de l’entreprise au don. Tous les salariés sont informés que l’entreprise pratique le don.

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Ces entreprises, qui inscrivent le partage dans leurs finalités, sont conduites par cohérence à revoir toutes leurs pratiques, même leurs relations avec leurs clients ou concurrents, qui peuvent devenir des occasions d’un échange vrai. Gérard qui dirige une entreprise de mécanique de précision en donne un bel exemple.

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« Un client nous avait demandé de réaliser une pièce très compliquée. Nous avions beau essayer différentes solutions techniques, nous n’y arrivions pas. Il s’est impatienté et m’a dit : ‘ « vous me ramenez tout et on arrête avec vous »’. Au lieu de lui renvoyer la pièce et de lui dire de se débrouiller, puisque l’affaire était perdue, j’ai demandé au responsable du bureau d’études d’aller chez le client et de lui expliquer tout ce qu’on avait fait, afin que celui qui reprendra derrière nous puisse la fabriquer sans refaire toutes les tentatives déjà faites. Le responsable du bureau d’études a donné nos explications, et finalement, est revenu avec la pièce à faire ! Et nous avons réussi à la fabriquer. Cela veut dire que quand on est dans cette attitude de donner et d’aider, les gens le rendent. Et cette expérience, nous l’avons vécue beaucoup de fois ».

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Chantal & José Grevin, coordination économie de communion

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Plus d’informations : voir www.economie-de-communion.org

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publié dans le n°2 de janvier 2010, mis en ligne le 24/11/2011


FRA-TERRE-ECO : la fraternité dans l’économie

Réussir à entreprendre dans la coopération, sortant de la logique du profit, de la spéculation et de la domination, certains n’attendent pas l’avènement de l’Économie Distributive. Exemple de l’association FRA-TERRE-ECO à Colmar (68) : interview d’un de ses fondateur et actuel salarié Pierre Barnoux.

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P.B : FRA-TERRE-ECO : les mots ne sont pas choisis au hasard pour décrire tout le spectre des activités de cette association, qui veut introduire dans l’économie la fraternité, le souci de la planète et l’écologie.

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Le but de l’association Read more »


Le revenu de citoyenneté au Brésil : l´histoire d’une obstination ou manque d’approche systémique ?


Les politiques sociales, dans le monde dit démocratique (occidental et chrétien ?) comme dans «les autres», ont démontré de grandes difficultés dans la mise en place d’alternatives d’amélioration de la distribution de la richesse, tant pour les richesses produites par le travail humain que pour celles du patrimoine commun de la planète, qui existe et qui n’est pas négligeable. Si cela n’est pas aisé, s’il est normal de faire des pas en avant et d’autres en arrière, il est tout de même opportun d’en parler, car il il y a trop de quêtes qui restent dans la même voie, sans vraiment se demander si d’autres voies ne seraient pas plus efficaces. Read more »


Namibie : le BIG supprime la misère

Le Revenu d’Existence n’est pas une lubie de pays « riches » : le BIG expérimenté en Namibie nous montre que la grande pauvreté pourrait disparaître du jour au lendemain.

Extrait de l’article d’Éric Goujot publié dans le Colibri S&D n°6 de juin 2011
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En Namibie1 règne l’abondance : tant en diamants qu’en pauvreté. Le pays présente les plus grands écarts de revenus au monde. Soucieux d’améliorer la situation, le gouvernement a créé en 2002 une commission, laquelle a conclu « que la mise sur pied d’un revenu de base garanti est le meilleur outil pour contrer la pauvreté et les inégalités ». Des associations, ONG et Églises se regroupèrent Read more »