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Le Colibri sur Radios Lorraines

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publié le 30/09/2009


Economie Distributive

L’Economie Solidaire,

ça évoque la solidarité de proximité, l’insertion par l’activité économique, l’épargne solidaire… qui ont maintenant pignon sur rue.

Le Développement Durable

que l’on devrait nommer « développement soutenable » (traduction réelle de « Sustainable Development »),

est né sous l’impulsion de Mme Gro Harlem BRUNTLAND en 1987 pour inciter à prendre en compte les besoins essentiels des plus démunis et les limitation de la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir,

est devenu aujourd’hui une façon d’entreprendre qui prend mieux en compte les aspects sociaux et environnementaux (lorsque l’économie le permet).

L’Economie Distributive

c’est ce qui permet au Développement Durable d’être vraiment durable car il résout :

–         l’équation de l’empreinte écologique

–         la problématique de la Finance durable,

c’est la démocratie en économie,

c’est l’association de plusieurs alternatives qui, mises en oeuvre ensemble, offrent plus de liberté et plus de solidarité, permettant aux acteurs concernés de résoudre les problèmes écologiques, sociaux, juridiques, culturels, éducatifs…

Aller plus loin...


L’implosion

La finance contre l’économie : ce que révèle et annonce “la crise des subprimes”
Fayard : 2008. 326 pages 20 €
Paul Jorion.
Dans les premières années du 21e siècle, la bulle s’est développée au sein de l’immobilier résidentiel américain.
Des personnes n’ayant que de faibles ressources, démarchées à l’aide de techniques commerciales agressives par des institutions financières peu scrupuleuses, ont emprunté pour accéder au statut envié de propriétaires. Ces prêts ont été qualifiés de subprime (deuxième choix).
L’appréciation rapide du prix des maisons, grâce à diverses techniques financières, permettait d’obtenir de nouveaux emprunts pour continuer de faire face aux échéances.
La bulle requérait un flux constant de nouvelles recrues et quand celles-ci firent défaut en 2006, la bulle éclata : les prix de l’immobilier stagnèrent avant de partir à la baisse.
Les emprunteurs subprime qui ne pouvaient faire face à leurs engagements sans une appréciation constante du prix de leur logement se retrouvèrent rapidement en situation délicate. La mise sur le marché de leurs logements saisis ne fit qu’aggraver la crise.
L’industrie financière s’était d’abord adaptée passivement à la bulle, elle la facilita ensuite en mettant au point de nouveaux types de prêts.
La « titrisation » permit de regrouper des collections de plusieurs milliers de ces prêts sous la forme d’une obligation classique vendue à des investisseurs éparpillés à la surface de la planète.
Quand un nombre important d’emprunteurs subprime jetèrent l’éponge, ces obligations tombèrent sous la barre de la rentabilité, entraînant des pertes considérables pour les établissements financiers qui les détenaient dans leur portefeuille.
Affaiblis, ceux-ci accordèrent de moins en moins de prêts, provoquant un tarissement du crédit qui ne tarda pas à affecter l’économie réelle dont la vitalité repose sur l’accès à ces capitaux.
Tel est l’enchaînement qui a abouti à la crise financière majeure partie des États-Unis et qui ébranle ou menace le système bancaire de plusieurs pays européens.
Paul Jorion est un personnage : Docteur en Sciences Sociales de l’Université Libre de Bruxelles. Diplômé en sociologie et en anthropologie sociale. Il a enseigné aux universités de Bruxelles, Cambridge, Paris VIII et à l’Université de Californie à Irvine. Fonctionnaire des Nations-Unies (FAO), il a participé à des projets de développement en Afrique. Puis il est devenu trader sur le marché des « futures » dans une banque française. Durant les dix dernières années, il a travaillé dans le milieu bancaire américain en tant que spécialiste de la formation des prix. Il a publié un ouvrage en anglais relatif aux répercussions pour les marchés boursiers de la faillite de la compagnie Enron : Investing in a Post-Enron World.

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publié le 26/09/2009


Qui peut dire que le roi est nu ?

Voici le prolongement de l’article d’Héloïsa Primavera paru dans le Colibri N°1

LE CONDOR OU LE COLIBRI : QUI VA DIRE QUE LE ROI EST NU ?                                                  Héloïsa Primavera, Janvier 2009

“Il était une fois, il y a très longtemps, le Condor, un oiseau extraordinaire, grand et puissant, qui prétendait aux autres animaux de la forêt qu’il était le Roi car – selon lui – il était le seul qui pouvait voler jusqu’au Soleil. Un petit Colibri apparut et dit. “Moi aussi je peux voler jusqu’au Soleil!” Les animaux se sont mis à rire et les deux oiseaux se sont défiés l’un l’autre pour une course le lendemain matin. A la levée du jour se sont réunis tous les animaux de la forêt: le Condor y est venu très tôt, en préparant ses plumes et en dépliant ses ailes majestueuses. Mais le Colibri n’arrivait pas. Le Condor dit alors: “Voyez, mon opposant n’est même pas venu. Mais je vous montrerai quand-même qui peut voler jusqu’au Soleil !” Et il a déplié ses ailes et a volé très, très haut, jusqu’à être tout proche de l’atmosphère du Soleil. A ce moment-là, pour montrer sa révérence – puisqu’il ne faut pas regarder le visage de Dieu – il a incliné sa tête en avant et  des plumes de son col a émergé le petit Colibri, qui a pénétré dans le Soleil et sortit en emportant dans son bec le feu le plus sacré !  Revenu à la forêt, il dit fièrement : “J’ai vu le visage de Wiracocha! C’est donc moi le Roi…” Depuis lors, il représente l’habileté de profiter pour soi-même de la force à laquelle il ne peut pas s’opposer, l’astuce et l’intelligence, plutôt que la force physique. Et la PASSION de se lancer aux grands défis, même quand tous les autres croient qu’il n’a pas d’ailes ou de force pour faire face à eux!”

Cette légende des Andes, qui peut être trouvée sur le Web en version poétique, musicale et sous-titrée en français, est souvent utilisée dans les séances introductives de nos séminaires de formation du Projet Colibri, avec la seule intention de soulever la question du paradigme de la rareté dans lequel nous vivons et qui cache l’abondance réelle qui existe, tant dans le monde matériel, que dans le monde symbolique. Cependant, les colibris – porteurs du paradigme de l’abondance – sont partout.  (http://www.youtube.com/watch?v=1rdKpS8AjIE).

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Les 10 plus gros mensonges…

Philippe Derudder, André-Jacques Holbecq
Éditions Dangles 265 pages 16€
Aujourd’hui, Molière aurait sans doute pris pour cible les économistes au lieu des médecins. La « saignée », panacée de son temps, aurait fait place à la « croissance », prétendue solution à tous nos maux. Au latin a succédé un jargon incompréhensible. Seule solution : s’en remettre aux experts. Dormez bonnes gens ! Ceux « qui savent » s’occupent de votre bonheur…
À défaut, ils ont, en tout cas, réussi à dégoûter de l’économie « M. et Mme Tout-Le-Monde ». Ce n’est pas leur lecture de chevet.
Puisse ce livre changer la donne, car tant que le citoyen ne reprendra pas le pouvoir sur l’économie, il en restera l’esclave.
L’ambition de cet ouvrage est donc d’aider chacun à reprendre ce pouvoir en se libérant de la manipulation qu’exerce sur nous des théories assénées en vérités absolues, des idées toutes faites et de fausses croyances.
Si vous croyez en particulier que :
– L’Etat fabrique l’argent qui est garanti par l’or – Les banques prêtent l’argent des épargnants – On ne peut pas le faire, « ça coûte » trop cher – La dette appauvrit la Nation, il faut la rembourser ! – Toute production ne se justifie que si elle est rentable – Il faut soutenir la croissance pour dynamiser l’emploi – Baisser les prix, c’est défendre le pouvoir d’achat – Il faut lutter contre l’inflation pour sauvegarder l’emploi – On vivrait beaucoup mieux si on payait moins d’impôts. – La mondialisation, une promesse de prospérité pour tous les peuples
… alors, ce livre est fait pour vous : ne vous laissez pas désinformer plus longtemps !
Philippe Derudder, chef d’entreprise interpellé par les limites et contradictions du système, décide de démissionner pour mettre sa vie en cohérence avec ses valeurs.
Il est depuis consultant et anime des séminaires et conférences sur la nécessité et les façons de mettre l’économie et l’argent au service de l’homme et de la planète. (L’homme en devenir SARL : www.lhed.fr)
Il est l’auteur de : – La renaissance du plein emploi ou la forêt derrière l’arbre, Éditions Guy Trédaniel – 1997, – Les aventuriers de l’abondance, Éditions Yves Michel – 1999, – Rendre la création monétaire à la société civile, Éditions Yves Michel – 2005
Il est l’animateur de l’association AISES (Association Internationale pour le Soutien aux Économies Sociétales – www.aises-fr.org)
André-Jacques Holbecq profite d’une retraite dans la force de l’âge pour revenir à sa première passion : l’économie On lui doit : – Un regard citoyen sur l’économie, Éditions Yves Michel – 2001 – Une alternative de société : l’écosociétalisme, Éditions Yves Michel – 2004
Il s’exprime sur son site internet www.societal.org

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publié le 25/09/2009

www.societal.org