Portrait de Pepe Diaz
L’Economie Distributive (ED) est aujourd’hui peu médiatisée. Il existe tout de même quelques initiatives. En Espagne, Pepe Diaz vient de lancer une dynamique fort intéressante. Faisons connaissance avec Pepe. Read more »
dimanche, 27 of avril of 2025
Revue des expériences d'Economie Durable, Distributive & Solidaire
L’Economie Distributive (ED) est aujourd’hui peu médiatisée. Il existe tout de même quelques initiatives. En Espagne, Pepe Diaz vient de lancer une dynamique fort intéressante. Faisons connaissance avec Pepe. Read more »
En Économie Distributive, les gens touchent un revenu d’existence calculé chaque mois en fonction des biens et services mis en vente, et l’argent est détruit chaque jour à chaque acte d’achat. On ne peut plus cumuler d’argent pour acheter un bien qui représente plusieurs mois de revenu. On ne peut donc plus acheter son logement, la propriété privée n’est donc plus possible.
La propriété collective – la majorité peut décider à tout moment de la vie des individus – n’est pas adaptée lorsque les gens aspirent à leur autonomie. Il faut une autre solution.
En Économie Distributive, on vit une propriété d’usage : chacun est maître chez lui, indélogeable. Lorsqu’il veut vivre ailleurs, il choisit un nouveau logement parmi ceux qui sont disponibles et abandonne tout droit de regard sur l’ancien logement (qui est alors disponible pour d’autres).
Peut-on « hériter » du logement d’un parent à sa mort ? Oui, à condition de quitter sa précédente habitation, puisqu’on ne peut habiter à deux endroits en même temps.
A noter que les retraités touchent également le revenu d’existence, il n’y a donc plus besoin de financer sa retraite par l’immobilier.
Eric Goujot
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publié le 14/04/2010
Voici une analyse de l’économiste Andreas Groeger qui nous semble particulièrement judicieuse pour comprendre la dérive de nos économies. (Elle n’aboutit pas aux propositions de l’Économie Distributive, mais on s’en rapproche.)
Résumé :
Un an et demi après l’annonce de la faillite de la banque américaine Lehman Brothers (15.09.2008) le public semble être retourné à la normale. Seuls quelques événements tels le forum économique de Davos servant de plate-forme de discours politiques nous rappellent qu’il y a toujours du pain sur la planche. En même temps on nous rassure, la situation serait maîtrisée. Pourtant, entre les lignes, on lit que ce n’est pas le cas et que les appels au secours s’orientent de plus en plus vers la société civile. En effet, les explications restent en suspens : en admettant que la monnaie est créée par le système bancaire privé et que sa création se fait par endettement induisant un paiement d’intérêts composés (intérêt sur les intérêts), et en constatant qu’il faut gagner toujours davantage d’argent (travailler-produire-vendre) pour servir la dette et ainsi échapper à la faillite financière, alors on a le droit de se demander pourquoi on n’arrive pas à s’en sortir. En fait, depuis les années 1980 les dettes (à cause de leur augmentation exponentielle) croissent plus rapidement que le revenu parce que le taux de croissance du PIB reste inférieur au niveau général des intérêts (environ 5%). Voilà pourquoi le système financier actuel nous force de travailler plus,… rien que pour rembourser plus. Vivement le jour où la société civile se réveillera. Read more »
Les flèches d’une « sans signature »
Une biographie1, un kaléidoscope.
Tenez bien en mains le tube aux miroirs, car l’allure, aux sept entrées, suit les pas d’une femme intrépide : Louise Weiss.
Michel Loetscher nous (a)dresse un mouvement, embrassant Read more »
Le pouvoir d’achat revient sans cesse dans les débats en France, la plupart du temps pour réclamer plus d’argent afin de pouvoir plus consommer. A l’opposé, l’auteur propose de consommer mieux.
Il commence en remettant les pendules à l’heure : « la publicité fait désirer ce que nous n’avons pas et mépriser ce que nous avons déjà (…) nous sommes devenus des toxico-dépendants de la consommation maximale (…) l’industrie des biens de consommation est devenue l’industrie des biens de consolation… »
et offre 70 pages de conseils pratiques pour dépenser moins et mieux (dans la vie de tous les jours, au travail…). Une véritable Read more »
De plus en plus de voix appellent à revisiter l’imaginaire jusqu’aux frontières de l’utopie pour concevoir une autre économie, dans une sobriété heureuse. Pour que le fameux « Un autre monde est possible » ne soit pas un simple slogan et que d’autres choix puissent réellement être faits, que doit comporter un projet politico-économique pour être réaliste en 2010 ? Quels sont les problèmes racines à résoudre ? Quelles solutions proposer ? Quelles étapes locales proposer aujourd’hui ?
Le livre de Michel Desmurget date quelque peu, a été publié dans la Grande Relève, mais est toujours tellement d’actualité que nous souhaitons vous le faire partager.
Max Milo. 275 pages 19.90 €
En Amérique, le libéralisme est source de prospérité pour le plus grand nombre ? Read more »
Pour celles et ceux qui ne l’ont pas encore lu :
Le travail et le but de la vie
Au bord de l’eau, dans un petit village mexicain, un bateau rentre au port. Un homme des USA qui est là, complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses prises et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer. Read more »
Dany
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publié le 13/11/2009
Au-delà du leurre…
Sigmund Freud (1856-1939) et John Maynard Keynes (1883-1946) se rencontrent à titre posthume dans le dernier essai de Bernard Maris, co-écrit avec Gilles Dostaler – et à l’occasion d’un rendez-vous de l’économiste avec le public à la librairie Kléber de Strasbourg.
« Comment remettre le diable dans la boîte ? » interroge Bernard Maris (« Oncle Paul » pour les lecteurs de la page économique de Charlie-Hebdo). Pour comprendre le démon qui entraine le monde vers son effondrement, l’économiste convoque deux des plus grands penseurs de « l’âge des extrêmes » qui ont marqué les sciences sociales : Freud et Keynes. Le premier cernait « la pulsion de mort » et le second « le désir morbide de liquidité »…
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