vendredi, 3 of mai of 2024

Category » Économie Sociale et Solidaire

FRA-TERRE-ECO : la fraternité dans l’économie

Réussir à entreprendre dans la coopération, sortant de la logique du profit, de la spéculation et de la domination, certains n’attendent pas l’avènement de l’Économie Distributive. Exemple de l’association FRA-TERRE-ECO à Colmar (68) : interview d’un de ses fondateur et actuel salarié Pierre Barnoux.

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P.B : FRA-TERRE-ECO : les mots ne sont pas choisis au hasard pour décrire tout le spectre des activités de cette association, qui veut introduire dans l’économie la fraternité, le souci de la planète et l’écologie.

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Le but de l’association Read more »


L’éducation populaire dans les expériences alternatives

En complément de son article publié dans le Colibri S&D n°7 :

L’éducation, ce n’est pas que l’école. On se forme dans la vie de tous les jours, dans sa famille, dans les associations… L’éducation populaire, multiple et en construction permanente, permet surtout d’apprendre le vivre ensemble. Parole à Françoise Maquin.

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Josiane est face à son carré, concentrée sur l’agencement des morceaux de tissus qu’elle a choisis colorés « il faut que ce soit gai, les couleurs, c’est de l’espoir » Read more »


Idées et actions d’ATD Quart Monde en matière de formation

En complément de son article publié dans le Colibri S&D n°7, l’équipe d’ATD Quart Monde Alsace nous transmet ces informations :

  1. Le 17 octobre 2011 : Journée Mondiale du Refus de la Misère, sur le thème de l’École

  2. Notre ambition pour l’École

  3. TAE : TRAVAILLER APPRENDRE ENSEMBLE

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Le revenu de citoyenneté au Brésil : l´histoire d’une obstination ou manque d’approche systémique ?


Les politiques sociales, dans le monde dit démocratique (occidental et chrétien ?) comme dans «les autres», ont démontré de grandes difficultés dans la mise en place d’alternatives d’amélioration de la distribution de la richesse, tant pour les richesses produites par le travail humain que pour celles du patrimoine commun de la planète, qui existe et qui n’est pas négligeable. Si cela n’est pas aisé, s’il est normal de faire des pas en avant et d’autres en arrière, il est tout de même opportun d’en parler, car il il y a trop de quêtes qui restent dans la même voie, sans vraiment se demander si d’autres voies ne seraient pas plus efficaces. Read more »


Namibie : le BIG supprime la misère

Le Revenu d’Existence n’est pas une lubie de pays « riches » : le BIG expérimenté en Namibie nous montre que la grande pauvreté pourrait disparaître du jour au lendemain.

Extrait de l’article d’Éric Goujot publié dans le Colibri S&D n°6 de juin 2011
(
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En Namibie1 règne l’abondance : tant en diamants qu’en pauvreté. Le pays présente les plus grands écarts de revenus au monde. Soucieux d’améliorer la situation, le gouvernement a créé en 2002 une commission, laquelle a conclu « que la mise sur pied d’un revenu de base garanti est le meilleur outil pour contrer la pauvreté et les inégalités ». Des associations, ONG et Églises se regroupèrent Read more »


L’appel du 18… novembre

C’est ce jour-là que la Maison de la Citoyenneté Mondiale de Mulhouse a organisé un FORUM transfrontalier et participatif, dans le cadre du Mois de l’Économie Sociale et Solidaire avec pour objectif d’étendre la question à l’Économie Distributive.

Être solidaire ici et là-bas était en fait le thème fédérateur.

Et c’est ainsi que dans un premier temps, nous avons abordé au cours d’une table ronde la question d’actualité qui consiste à nous rendre compte que ce qui nous arrive actuellement en France et… dans le monde n’est pas une crise, ni une panne, mais la faillite d’un système basé sur l’appât, l’obsession du gain , la spéculation , l’exploitation de l’autre , la réduction de l’être humain à un rôle de facteur de production avec (pour les plus généreux) la possibilité de distribuer une partie du surplus (en fait des miettes) aux plus pauvres !!!

Cette mise en condition nous a permis de démarrer des Ateliers véritablement participatifs qui ont non seulement donné la possibilité à des économistes, des porteurs de projets, mais également à des chômeurs, à des personnes en situation de précarité (en fait une véritable mixité sociale) de se retrouver, de manière conviviale, participative. Les uns et les autres ont pu présenter leurs expérimentations, leurs projets. Les Ateliers reprenaient des thèmes, somme toute, assez classiques mais néanmoins existentiels tels que :

  • l’emploi,

  • la monnaie,

  • comment se loger, se nourrir, s’habiller

Les débats étaient passionnés et… passionnants. Les intellectuels étaient parfois surpris par les réactions spontanées des chômeurs.

Mais en définitive, les uns et les autres se sont rencontrés, ont tenté et souvent réussi à s’écouter pour mieux se comprendre et se sont donné envie de poursuivre ensemble la réflexion et… les expérimentations en cours ou à venir.

Parmi les sujets les plus évoqués on a distingué :

  • le groupe de parole des chômeurs et précaires, qui a pour but de lutter contre l’isolement des personnes, de pouvoir parler et d’être écouté par rapport à leurs problèmes et de donner envie de lutter, de résister ;

  • la couverture vivante qui permet à toute personne de prendre sa place dans le monde et d’œuvrer à son échelle pour la paix (pour cela, il suffit de créer, à partir d’un carré de tissu de 25 cm X 25 cm un message, dessin ou broderie représentant la paix aux yeux de chacun) ;

  • un Magasin pour Rien, qui permet à certains d’apporter, de déposer gratuitement des objets dont ils n’ont plus besoin et à tous de venir récupérer également gratuitement 3 objets de leur choix (on récupère, on donne, on recycle, on répare, on remet gratuitement en circulation) ;

  • le prêt solidaire : étonnant au départ, ce projet porte les valeurs de la coopération, de la participation, de l’entraide et de l’accès au prêt sans intérêt pour les personnes qui en font la demande. Ce projet développe une alliance entre différentes classes sociales ;

  • la monnaie complémentaire, qui permet de remplacer la notion de spéculation par la volonté de favoriser l’échange et le partage .

Une foule d’autres projets tels « SOS Fringues », l’aide alimentaire spécifique, l’agriculture urbaine, la rénovation des logements pour et par les occupants, le cybercafé solidaire, les continents solidaires, les solidarités transnationales, le tourisme solidaire, ont été présentés, débattus tout au long de la journée.

Mais… mais… me direz-vous, quel rapport avec l’Économie Distributive ?

Eh bien, figurez-vous qu’en y regardant d’un peu plus près, on s’est rendu compte que dans toutes ces initiatives il y a une véritable pratique qui consiste à partager les responsabilités :

  • les monnaies complémentaires, qui restent certes complémentaires mais permettent néanmoins de nous ouvrir, de nous approcher vers l’idéal d’une monnaie universelle véritablement distributive qui s’annule quand on s’en sert ;

  • le Magasin pour Rien est l’illustration parfaite que l’abondance, la distribution gratuite peuvent exister ou sont possibles ;

  • la rénovation des logements par et pour des personnes souvent exclues de la société, démontre que la propriété d’usage peut devenir réalité ;

  • le lancement d’une petite expérience de prêt solidaire a permis de constater qu’il existe des personnes qui acceptent de mettre dans un pot commun des sommes d’argent et de les prêter, sans intérêt, à d’autres.

Certes, on est encore loin d’un monde

  • Où chacune et chacun peut bénéficier d’une Allocation Universelle (un ticket pour la vie) ;

  • Où l’on met en place un service pour l’exécution des travaux pénibles (plutôt que des les réserver aux précaires) ;

  • Et où existe la libre initiative qui permet à chacune et chacun d’acheter ce qu’il veut avec son argent, sa monnaie distributive.

Et… pourtant… en y regardant de près, j’ai l’impression qu’on s’y approche, lentement mais… sûrement :

Parce qu’on y croit,

Parce qu’on est persuadé que face à une société où les uns gèrent l’abondance, alors que les autres vivent dans la précarité et l’exclusion, c’est le seul moyen, c’est la seule chance qui nous est offerte de VIVRE ENSEMBLE.

Voilà pourquoi ENSEMBLE, nous avons lancé cet Appel du 18… novembre, qui consiste à dire, à décréter, à hurler sur la place publique :

LUTTONS ENSEMBLE ! RÉSISTONS, EXPÉRIMENTONS, DÉMONTRONS À L’USAGE QUE LE LIEN EST PLUS IMPORTANT QUE LE BIEN ET… QUE L’ÉCONOMIE NE PEUT, NE DOIT PAS ÊTRE SOLITAIRE, MAIS SOLIDAIRE ET SURTOUT DISTRIBUTIVE.

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Roger Winterhalter

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publié le 17/02/2011


De don en dons, Élevage sans Frontière

Togo, Rus en Roumanie, Nemsa en Transylvanie… L’association Élevage sans Frontière œuvre un peu partout dans le monde. Elle développe des projets liés à l’élevage, afin que la population puisse avoir accès à une meilleure alimentation et à un revenu supplémentaire pour une vie plus équilibrée. Les familles bénéficiaires d’animaux doivent par la suite transmettre des bêtes à d’autres personnes dans le besoin par un système de passation de don, ainsi tout le monde bénéficie de l’aide initialement apportée (…)

Reportage de Regard’Ailleurs à lire en cliquant ici.

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publié le 07/02/2011


La crise, le Labo, le SOL

Résumé : la crise va donner au secteur de l’ESS des opportunités et une responsabilité considérable. Elle ne peut y faire face qu’en élaborant une vision dynamique et transformatrice non réduite au seul champ économique. Elle doit être aussi éducative et politique comme c’était le cas à l’origine du mouvement associatif et de ses formes mutuallistes et coopératives. Elle doit pour se faire développer d’abord en son propre sein ses propres valeurs affichées en particulier celles de solidarité et de démocratie. Elle doit également passer des alliances dynamiques avec des forces ouvertes à ces deux valeurs en particulier à l’échelle territoriale. Deux outils apparus ces dernières années peuvent puissamment l’y aider. Le Labo de l’ESS d’une part, la monnaie solidaire SOL d’autre part.

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ONG au secours de la France : BSF, DSF, SDM…

« ONG land », le pays des ONG. La France mérite ce surnom, tant sont nombreuses ses associations humanitaires et développementistes, œuvrant dans presque tous les pays du Sud. L’inverse est-il vrai ? Existe-t-il des ONG du Sud œuvrant sur notre sol ? Non, penserez-vous. Pourtant, des initiatives existent, comme les associations Bamako France Solidarité (BFS), Démocrates Sans Frontières (DSF) et Sens Du Monde (SDM)…

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…le Colibri S&D vous invite à lire l’excellent article du Congolais Patrick Eric Mampouya. Lire ici

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Allons, fiers Français, humilité et courage !

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publié le 30/10/2010


MARINALEDA : una utopia hacia la paz

Incroyable mais vrai !

Démocratie participative, propriété d’usage, égalité des revenus, partage du travail…
sont le quotidien des 2700 Européens à Marinaleda.

« Dans une Espagne ravagée par la crise immobilière et le chômage de masse, cette ville est une exception prospère grâce à la gestion coopérative d’une terre collectivisée. »

Le Colibri S&D invite à lire l’article de Jean-Pierre Mon publié dans la Grande Relève n°1110 de juin 2010, immédiatement disponible ici.

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publié le 01/07/2010