samedi, 7 of décembre of 2024

Category » Économie Distributive

Crise ECOronavirus : Au profit des banques ou des peuples ?

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Les mesures d’exception prises pour enrayer le Coronavirus (arrêt des écoles et de la plupart des activités économiques) vont empêcher les comptes bancaires de se remplir à la fin du mois. Elles ne permettront pas à la plupart des individus-entreprises-collectivités de payer leurs dettes, en particulier leurs charges et remboursements d’emprunts. Jackpot pour les banques ? Comment éviter la faillite généralisée ?

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Éducation dépolluée de l’argent

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Danièle habite dans un pays qui a adopté l’Économie Distributive depuis quelques années, elle raconte comment l’éducation fonctionne avec beaucoup plus de cohérance.

Extraits des « Affranchis de l’An 2000 »1 de Marie-Louise Duboin
(c
hapitre « L’éducation repensée », dont les dialogues dans le texte sont ici retranscrits sous la forme de monologues)

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Éducation et enseignement peuvent-ils être si différents ? () Fondamentalement () ! Ce qui a changé, c’est le but vers lequel on tend quand on a la charge de l’éducation et de la formation d’un enfant. C’est toujours d’en faire un homme. Celui qui devra consacrer sa vie à se battre contre ses semblables pour gagner de quoi vivre ? Ou celui qui, membre à part entière d’une société humaine, pourra consacrer tous ses efforts à la rendre meilleure en y trouvant son propre épanouissement ? () Notre nouveau système économique, en changeant les motivations des actions humaines, a modifié l’esprit dans lequel on élève les enfants, et nous a permis d’y consacrer un maximum de moyens. ()

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Inséré dans l’environnement

Notre but est de parvenir au meilleur équilibre possible entre l’individu et la société : que les échanges entre eux soient tels que l’individu n’abandonne rien de sa personnalité, tout en donnant le meilleur de lui-même pour parvenir à la plus grande « convivialité ». Cet équilibre passe par un double apprentissage.

D’une part nous inculquons aux enfants, dès leur plus jeune âge, le sens du respect des autres. Alors que « la resquille » passait pour une preuve d’intelligence dans le monde basé sur le profit (toujours pris à quelqu’un), nous apprenons aux enfants à éviter de « peser » sur les autres : avoir le souci de ne pas marquer leur passage de façon désagréable, de ne pas créer de gêne à autrui. Nous tenons à ce qu’ils soient très tôt habitués aux contraintes qu’imposent la vie en société, cette société dont ils vivent, obligatoirement. ()

D’autre part, nous apprenons aux enfants à ne pas se laisser faire, à ne pas être « des moutons ». Ceci implique l’acquisition d’un bon esprit critique, l’étude des « trucs » destinés à berner un public non averti. () Certes nous avons supprimé, tout naturellement en même temps que le profit, toute la publicité mercantile. Mais notre société est une société de concertation : elle s’autogère. Les décisions y sont prises en commun, après des débats publics. Il importe donc que chaque individu ait acquis les moyens d’y défendre son point de vue et sache, quand c’est nécessaire, déceler les intentions des autres. Nous avons considérablement développé l’apprentissage de ce qu’on appelle la dynamique des groupes et de la tenue de réunions contradictoires. ()

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Têtes bien faites

Nous sommes entrés dans une ère de l’histoire de l’humanité celle-ci, débarrassée de l’obligation de consacrer toutes ses forces à assurer sa survie, acquière la possibilité de développer ses facultés à autre chose : à l’art, à la science, à la réflexion philosophique, à la culture en général, bref à faire évoluer son esprit. () Après les progrès spectaculairement rapides des techniques, nous avons assisté à des progrès tout aussi rapides de la culture non plus seulement pour un petit nombre mais pour une proportion très vite croissante de la population. ()

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Études payées

Quand on a choisi un métier, la Société vous en offre la formation, quelle qu’elle soit, et vous verse le Revenu Social aussi longtemps que vous faites preuve des aptitudes nécessaires et de persévérance. ()

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Enseigner par vocation

Les rapports de coopération entre les enseignants et les parents sont plus faciles : rien ne les fausse plus si radicalement que le faisaient les différences de classe entre eux. ()

Certes, tous les professeurs ne sont pas doués pour la pédagogie. Mais ils étaient encore moins nombreux à l’époque l’enseignement attirait tous ceux qui y voyaient un des rares moyens de toucher un salaire assuré à vie. ()

En Économie Distributive, tout le monde touche des revenus. Donc ne font profession d’enseignant que ceux qui en ont la vocation, ce qui est pour nous, au départ, la meilleure garantie qu’ils chercheront à faire bien leur travail, qui les intéresse, et non pour l’argent qu’il leur rapporte. ()

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1 Éditions Syros (1984), ou à défaut Voici la Clef (1996)

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publié dans le n°7 de septembre 2011, mis en ligne le 16/12/2011


L’éducation… au service des gens

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Comment répondre aux questions posées dans l’article de la rubrique Contestation ? Une bonne partie trouve des solutions en Économie Distributive.

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Reprenons tout d’abord les questions posées et qui se résument ainsi :

  • qui paye ?

  • à qui profite l’éducation ?

  • qui organise l’école ?

  • qui décide des contenus ? De ce qu’on doit apprendre ? Et… la rentabilité !

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Le zéro défaut !

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À mon avis le système actuel Read more »


Jean Grenier, le bon sens naturel


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Faut-il être instruit pour comprendre quelque chose à l’économie ? Jean Grenier, qui vient de consacrer 15 ans de sa retraite à promouvoir l’Économie Distributive (ED), nous prouve que la simplicité du bon sens peut suffire.
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Que faites-vous de beau dans la vie ?
Je suis né en 1930 au fin fond des forêts de la Dordogne. Mes géniteurs étaient aussi éloignés de la culture générale qu’ils l’étaient des autres lieux habités et civilisés. Cet isolement m’a permis de construire mon cerveau loin des « convenances » mais en concordance avec Read more »


Revenu d’Existence : Capitalisme ou Distributisme ?

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De nombreuses propositions émergent un peu partout, à droite comme à gauche, dans de plus en plus de pays, en vue de faire émerger un revenu d’existence. S’il revêt plusieurs noms (salaire, allocation, dividende, dotation… social, universel, de base, minimum, citoyen…)1, il est toujours inconditionnel. Mais son montant varie fortement d’un promoteur à l’autre (dans un rapport de un à dix), de même que son mode de financement. Comment se positionne la proposition distributiste ? Pourquoi est-ce la proposition la moins utopique ?

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L’Économie Distributive (ED) combine Monnaie Distributive, Revenu d’Existence (RE), Partage du travail, Démocratie participative et locale (le plus possible) et Propriété d’Usage. Les revenus sont donc distribués aux gens avec une monnaie d’un nouveau genre.

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Cette monnaie est créée lors de la mise en vente des biens et services que l’on a produits ; elle est détruite lorsque les consommateurs achètent ces biens et services. Elle n’est donc pas créée par la volonté des banques ni par Read more »


Sortir de l’expérimentation, généraliser nos alternatives

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Nous pouvons être fiers des expériences présentées dans ce journal ! Ingéniosité, courage, ténacité, réussites… Beaux témoignages de fraternité et d’humanisme dans ce monde de brutes. Notre monde n’est pas que pourri, des gens réussissent à mettre de la distance avec les règles du système économique majoritaire. Mais que faudrait-il pour que fraternité et humanisme deviennent la base de nos règles économiques ?

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Les désirs d’humanisme et de fraternité qui motivent les acteurs des expériences exposées dans ce numéro sont similaires à ceux des précurseurs des premières coopératives et mutuelles. Mais pourquoi la dynamique de l’Économie Sociale n’a-t-elle pas réussi à contrecarrer l’aggravation des inégalités, la destruction de l’environnement, l’augmentation du stress… ? Les banques coopératives Read more »


Le courrier des lecteurs, Colibri S&D n°6

Articles du site internet

Voilà j’ai passé plusieurs heures cette semaine à lire les articles du Colibri sur le site, je ne savais pas qu’il y avait un site ! Aïe vous pouvez me taper sur les doigts. Je croyais juste qu’il y avait la revue papier et à vrai dire je ne crois plus à ce moyen de communiquer de l’information… donc les sujets traités sur le site, bien évidemment me parlent beaucoup. Bravo pour les articles et les recherches, enquêtes et autres. J’ai goûté récemment à la spiruline… au bon goût ? d’algue… dans le potage ça passe très bien, la prochaine fois, je la prendrai en comprimés… tant mieux si elle est cultivée en Alsace et qu’elle profite aux plus « malnutris » de notre planète. Tant mieux aussi pour les Islandais qui se réveillent bien avant Paris… et bravo à JM Governatori pour son bouquin s’il peut déshypnotiser ceux qui le liront ; que les biens de consommation soient des biens de compensation j’en suis convaincue depuis longtemps…

Donc je suis bien ravie que vous trouviez votre place dans cette belle initiative de changer le monde… à mon niveau j’essaie juste d’apporter l’éveil de conscience que je porte, aux élèves que la Vie me confie pour qu’ils ne reproduisent pas les vieux schémas…

Céline (88)

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Numéro 5 percutant

C’est le premier N° qui me parle vraiment, je pense qu’il touchera un public plus large.

Esther (88)

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De l’amour à… l’égalité

Merci pour le Colibri S&D n°5. Je l’ai trouvé encore plus intéressant et varié que les précédents. Au fur-et-à-mesure de leurs parutions, je transmets les revues à des personnes susceptibles d’être intéressées (j’espère leur donner envie de s’abonner !).

J’ai aimé l’article de Laurent Gounelle. Les scientifiques se demandent comment les étudiants font pour envoyer de l’amour aux cellules cancéreuses. Je pense que les jeunes doivent s’imaginer les cellules comme elles étaient avant le cancer. Ils les voient très belles, ainsi il doit être plus facile de les aimer (comme on aime naturellement un bébé). D’autres s’imaginent peut-être les cellules en train de se transformer et de se régénérer. Et puis, une maman aime bien son fils qui est en prison ! Alors pourquoi pas une cellule cancéreuse… C’est mon point de vue.

Éric, quand vous répondez à Chénica page 15, vous écrivez que les retraités vont recevoir le revenu d’existence. Est-ce que cela signifie que ma soeur, qui a travaillé pendant 5 ans, va toucher autant que moi (j’ai 35 ans d’ancienneté) ? Je trouve que ça ne serait pas très juste ! Je travaille à 75 km de la maison. Je suis épuisée et ma soeur est en pleine forme. > Comme vous avez pu lire dans la rubrique ED, le débat est toujours ouvert. Dans notre société, vu qu’il n’y a pas de place pour tout le monde, on peut avancer que si la moitié des gens au RSA profitent du système, l’autre moitié des gens le subissent car ils ne peuvent pas trouver de place. Je pense personnellement que nous sommes tous interdépendants. Un pharmacien ou un ministre ne peut travailler proprement dans son lieu de travail que grâce au professionnalisme des secrétaires et des agents de nettoyage. Légitimer des revenus inégaux ?…

Déjà maintenant, j’ai besoin d’argent pour me soigner et tenir bon. Quand l’ED sera en place, il ne faudra pas oublier de permettre l’accès à une large gamme de soins de santé.

Patricia (59)

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Fonctionnement de l’ED : suite de l’échange entre Chénica (71) et Éric

Un système de démocratie participative fonctionnant par petits comités locaux, je trouve ça génial. Maintenant, est-on vraiment à l’abri de fortes personnalités qui cherchent à dominer et prendre le pouvoir ? > En ED, la politique est débarrassée des enjeux financiers : les barons de l’oligarchie actuelle ne pourront plus continuer à nous manipuler par leur fric et par la menace de nous faire perdre nos revenus.

Si j’ai bien compris, tout le monde aurait le même revenu à part égale, quelles que soient ses responsabilités au travail et donc quel que soit son investissement. Les gens seront-ils encore motivés pour des postes à responsabilité ? Ou alors dans les entreprises, il n’y aura plus de responsable et tout le monde participera aux décisions ; comme American Airlines… Par contre, ceux qui ne souhaitent rien faire recevront moins d’argent. > Si l’on réussit à s’entendre sur une façon de légitimer des revenus inégaux, ta question ne se posera plus. Si les revenus son égalitaires, il y a plusieurs éléments de réponse :

1/ Aujourd’hui, il y déjà plein de gens qui travaillent plus que ce pour quoi ils sont payés (dans le privé comme dans le public), ils continueront donc facilement en ED.

2/ Il y a plein de personnes qui aimeraient travailler (avec ou sans responsabilités) mais on ne peut pas financer leurs postes (social, recherche, espaces naturels…). En ED, si l’on décide démocratiquement que c’est important, ces gens pourront enfin travailler.

3/ Le travail n’étant plus soumis au diktat de la rentabilité, les gens pouvant changer facilement de travail au fur-et-à-mesure de leur évolution de vie, restera t-il beaucoup de gens qui resteront à ne rien faire ? Si tel était le cas et que le système global risque d’en pâtir, alors on utilisera le Revenu Minimum de Non Insertion. Ce sera alors un choix délibéré des gens de s’auto-exclure (pas comme le RMI qui est subi par minimum la moitié des gens, pour qui la société ne peut pas fournir de poste de travail).

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publié dans le n°6 de juin 2011, mis en ligne le 08/12/2011


Le courrier des lecteurs, Colibri S&D n°5

Réformer le système financier mondial

J’ai bien reçu le très intéressant n°4 !

Je vais tout se suite prolonger mon abonnement et faire un don.

J’aime bien la variété des intervenants et des points de vue, et là, on est servi !
Je
vois le rôle du «  Colibri S&D«  comme un brasseur de concepts et d’idées, destinées à la sortie des ornières mortifères dans lesquelles nous nous trouvons, et là, personne n’est de trop. Même si on n’est pas toujours d’accord avec ceci ou cela

A partir de cette réflexion, peuvent aussi se dessiner des chemins pratiques se mettre en route dès maintenant.

Au moment notre président ambitionne de réformer le système financier mondial (il l’a dit !), on ne dirait pas que celui-ci tremble sur ses bases (ça viendra peut-être… mais j’ai des doutes…). Supposons qu’un mouvement d’opposition crédible annonce de telles intentions, aussitôt la spéculation se déchaînerait contre notre pays, et on serait vite à genoux devant la fuite des capitaux. Comment s’y prendre, quelles conditions préalables sont à réunir ? J’aimerais que le Colibri donne à nouveau la parole à Michel Laloux, sur l’argent et la finance, et le système démocratique qui permettrait de faire le poids face aux forces immenses d’accaparement. .

Françoise (68)

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Bravo

Bravo pour ce magazine que je trouve super. Je vais me réabonner et même faire de la pub. Il y a de très bons articles.

Nicolas (01)

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Demi-prix

En formation de Musicienne intervenante (DUMI), je suis dans l’attente de bénéficier du RSA. Merci de proposer un abonnement demi-prix pour les personnes à faibles revenus.

Elise (58)

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Fonctionnement de l’ED : échanges entre Chénica (71) et Éric

Je viens de lire le colibri. Très intéressants, ces exemples d’entreprises qui fonctionnent selon une démocratie active ou « participative ». J’ai bien aimé aussi l’article sur la Commune de Paris. En tout cas, les idées émises pendant cette période ont donné lieu à plusieurs lois votées par la suite en France. Sinon, je suis assez d’accord avec le lecteur qui explique qu’il faudrait qu’il y ait une définition permanente du cœur du projet de l’Économie Distributive. Tu m’ as d’ailleurs expliqué ce qu’est l’ED lorsqu’on s’est vu au salon primevère l’année dernière. Mais je ne m’en souviens plus bien. Mise à part que chacun bénéficierait d’un revenu d’existence ; qu’il n’y aurait pas d’accumulation de richesse et qu’à terme il n’y aurait plus besoin d’argent si je me souviens bien. > Je t’invite à lire la présentation de quelques pages qui se trouve sur www.lecolibri.org dans la page Economie(s)/Aller plus loin

Enfin, toutes ces démarches alternatives dont le Colibri fait écho paraissent intéressantes, et porteuses d’espoir ; j’ai bien aimé l’exemple du village dans le Doubs. Les gens semblent si bien y vivre que les jeunes ne s’en vont pas. Ce que j’en retire c’est que l’ED propose une vaste transformation de l’organisation sociétale et économique. L’objectif je crois, c’est aussi qu’il y ait moins d’inégalités dans une visée humaniste > l’objectif est de supprimer totalement les inégalités économiques, de mettre en place un fonctionnement réellement équitable. Les décisions seraient prises au plus près du citoyen ce qui permet d’éviter une graduelle totalitarisation comme on a pu voir avec Staline. > tout à fait Est-ce que j’ai bien compris ?

Ma mère doit me montrer un film sur le revenu d’existence qu’elle a reçu par internet. J’en apprendrai un peu plus. > je t’invite à lire également l’article « Tentation du Revenu d’Existence » à la page http://ecodistributive.chez-alice.fr/?page=idees/article-tentation-du-re

J’ai lu « aller plus loin », ça m’a donné un éclairage. C’est une transformation de la société en profondeur que vous proposez. Moi, je trouve qu’il y a tout de même un système de solidarité nationale en place qu’il serait bon de conserver. Comment la santé serait-elle gérée en ED ? Elle ferait partie des biens et des services échangés ? Je trouve que notre système de santé, notamment avec la Sécurité Sociale assure quasiment un droit à la santé pour tous. Celui qui a un revenu de base > Il n’y a pas de revenu de base : tout le monde touche le Revenu d’Existence, il n’y a plus de revenu d’activité (car sinon, le partage du travail n’est guère possible) devra-t-il payer le médecin de sa poche conservera-t-on le système de solidarité nationale déjà en place ? > Pour tous les services publics, nous aurons à décider s’ils seront gratuits ou payants. Faire payer une partie peut permettre de responsabiliser les gens lorsque c’est nécessaire. S’ils sont gratuits, cela veut dire que le travail des aides-soignants, infirmiers, médecins… n’est pas comptabilisé dans la somme des produits qui vont être vendus le mois suivant. S’ils sont payants, on ajoutera le montant des prestations qui seront à acheter dans le montant total de l’argent à distribuer. Et les retraites ? > Les retraités, comme les enfants et les étudiants, touchent tous le revenu d’existence.

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publié dans le n°5 de mars 2011, mis en ligne le 08/12/2011


Zoom sur le partenariat

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Partenariat suppose au préalable être à lécoute de lautre et développer des relations les uns ne sont pas un peu plus égaux que les autres, tout le monde est sur un pied dégalité.

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Il sagit de partir du principe que dans une société, il y a Read more »


Démocratie Participative ou Démocratie Évolutive ?

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En Économie Distributive, la vie politique et économique sera dépolluée des considérations financières puisque chacun touchera le revenu d’existence égalitaire qui ne dépendra pas de ses activités ni de la publicité1.

Les choix se feront par des consultations démocratiques au niveau le plus local possible et en privilégiant au maximum les modes participatifs. Toutefois, on imagine mal supprimer du jour au lendemain nos instances représentatives actuelles pour un fonctionnement local et participatif pur. Des changements progressifs seront nécessaires, avec des gouvernements décentralisateurs et surtout une évolutivité de terrain : le Colibri S&D donne la parole à Michel Laloux pour présenter une transition possible.

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Tout observateur de la vie sociale actuelle sait que celle-ci devra passer par de profondes transformations si Read more »